Les chroniques économiques de Bernard Girard

31.3.09

"Il n'y a pas d'économie sans morale" : oui, mais…

Les extravagantes rémunérations des patrons ont fait de la morale en économie le sujet de la semaine. Sujet compliqué, intéressant, qui vaut mieux que les déclarations à l'emporte-pièce, vaguement démagogiques de quelques politiques. Cette chronique fait un tour de la question, telle qu'elle a été abordée par des sociologues et des philosophes et conclut à l'intérêt d'une politique fiscale.



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24.3.09

Le développement durable ne nous sortira pas de la crise

Tout le monde attend du développement durable, des énergies nouvelles, de la voiture électrique qu'ils nous aident à sortir de la crise. Ce sont effectivement les espaces de croissance de demain, mais penser qu'ils se développeront rapidement est probablement une illusion. C'est en tout cas ce que suggèrent les marchés financiers qui les délaissent parce qu'ils pensent que les technologies ne sont pas à un niveau de maturité suffisant. Les investissements publics, nécessaires et utiles, ne peuvent malheureusement pas se substituer aux investissements privés dans la phase de décollage.

Suivi de quelques mots sur l'excellent site du LEAP.





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17.3.09

Quel avenir pour l'entreprise?

Les entreprises ne sortiront pas indemnes de la crise. Cette chronique tente d'identifier les points sur lesquels changement il pourrait y avoir :
- sur les rapports avec les pouvoirs publics,
- sur les méthodes de management,
- sur leurs structures et sur la confusion entre activités industrielles et activités financières.



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10.3.09

Sur la grève générale en Guadeloupe

44 jours de grève générale en Guadeloupe. Evénement considérable et très rare qui mérite analyse, qui renvoie aux réflexions des socialistes du début du siècle dernier. Un mouvement comparable peut-il se produire en Europe? Peut-être mais encore faut-il que bien des circonstances soient réunies.



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3.3.09

La vente de Pierre Bergé, destruction de richesses

La vente de Pierre Bergé a été un succès. Un tel succès qu'on ne peut que s'interroger en cette période de crise. N'est-ce pas tout un simplement un symptôme de plus de cette crise : les plus riches désarçonnés, perdus, incapables de comprendre ce qui se passe auraient choisi de détruire leurs richesses eux-mêmes plutôt que de les voir s'effriter sous les coups de butoir des bourses.



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